Expatriation au Canada : vivre et voyager au long terme – Pt.1

Cela faisait 7 mois que nous vivions à Montréal à temps plein, nous étions heureux dans notre joli quartier de Rosemont, on avait déjà nos habitudes, nos QG, on rencontrait mois après mois de formidables personnes mais nous n’étions pas comblés… Quelque chose clochait. Nous avions quitté notre vie parisienne pour nous rapprocher d’un mode de vie au plus proche de la nature, créer un tissu humain communautaire et valoriser les territoires que l’on traverserait.

Et pourtant, nous étions à nouveau en ville, en train de nous créer une vie très agréable à Montréal, un réseau d’amis, un réseau pro, etc. Et c’est dans ce contexte que le doute s’est peu à peu installé en nous… Sans prévenir. Et si on faisait fausse route…?

C’est donc à la fin de l’hiver 2018 que nous avons eu je pense la discussion qui a fait basculer notre vie à tout jamais. En quelques jours, nous avions une nouvelle fois bousculé notre réalité et après quelques recherches, nous foncions en direction d’un petit village du nom de Piopolis, perdu au fin fond des Cantons de l’est Québécois, à quelques kilomètres de la frontière des États-Unis. À cet instant, nous étions loin de nous douter que ce territoire au bord du Lac Mégantic deviendrait notre maison de cœur, là où nos racines choisiraient de commencer à pousser.

Et c’est finalement à l’été 2018 que nous avons définitivement quitté Montréal tous les 3 à bord de notre cher van pour nous installer dans ce petit coin de paradis et vivre enfin la vie dont nous rêvions. Nature à perte de vue, des animaux sauvages sous nos fenêtres, le calme et le silence, les montagnes, le lac, les Parcs Nationaux, les États-Unis tout proches, une communauté aimante et bienveillante. On vivait le parfait équilibre, loin de tout ce qu’on avait connu jusqu’ici. On vivait la vie de chalet !

Nous avons donc au printemps 2019 commencé à chercher l’autobus «parfait» pour nous !

Mais la recherche s’avéra bien plus complexe que prévue. À tel point que nous n’avons fini par le trouver qu’en septembre de la même année. Trop tard pour faire la conversion complète et pour prendre la direction du sud-ouest des États-Unis. Le bail de notre chalet s’arrêtait, notre bus n’était absolument pas prêt, notre PVT finissait, il nous fallait donc une sortie de secours.

Nous avons alors fait le choix d’étendre notre PVT avec un visa de tourisme de 6 mois et c’est à ce moment que l’opportunité de vivre dans une mini maison dans la forêt sans eau courante ni chauffage s’est présentée à nous. Nos amis Paule et Benoit, en nous accueillant sur les 14 acres de leur forêt nous permettaient de toucher du doigt la vie à laquelle nous aspirions après notre vie en bus, une vie « off grid » !

On vous raconte le reste du périple lors d’un deuxième article. Envie d’en savoir plus sur Blondo et leur projet d’expatriation au Canada ?

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