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Notre expérience de volontariat pendant notre tour du monde
Quand on part pour plusieurs mois en tour du monde, on ne connait pas toujours à l’avance son itinéraire mais on peut avoir des envies définies. Nos partenaires du blog Escapadadeux souhaitaient faire du volontariat et ils nous racontent comment ils s’y sont pris.
Tout d’abord, faire du volontariat en long voyage comporte plusieurs avantages : découvrir des régions hors des sentiers battus, vivre avec les locaux, rencontrer d’autres voyageurs et apprendre de nouvelles compétences. Pour nous, c’est quelque chose qui nous motive vraiment et nous voulions en faire pendant notre voyage.
Une fois la mission de volontariat confirmée, on commence à s’imaginer le lieu, les différentes tâches qu’on devra effectuer et ce que cela va nous apporter. On aime se dire qu’on va se sédentariser une petite semaine. L’autre avantage du volontariat réside dans l’aspect économique, ce qui est non négligeable lors d’un tour du monde. En effet, l’hôte propose en général l’hébergement et la nourriture ou alors demandent une participation symbolique. Pour nous, en Inde, en plus d’être logé et nourri, le petit cadeau de fin de volontariat était un safari à dos de chameau dans le désert du Thar. Magique !
Avant de partir, nous avons créé notre profil sur le site Helpx, qui répertorie toutes les annonces de volontariat dans le monde entier. En plus du site Helpx, il y a aussi la plateforme Workaway (plus ergonomique) sur laquelle on a trouvé notre volontariat en Inde. On est actuellement en attente de réponse pour le Mexique.
Le principe est simple : on répond à une annonce comme on répondrait à une offre de travail. Sur ces deux sites, on a accès aux retours des volontaires, ce qui nous aide également à faire notre sélection. Il arrive également que des voyageurs nous donnent des adresses de volontariat. Nos envies changent au fur et à mesure du voyage : au début on recherchait dans la permaculture/construction, maintenant on a davantage envie de travailler dans un hostel ou de s’occuper d’animaux.
Nous prenons le soin de choisir des volontariats variés pour avoir des expériences différentes. Quoi qu’il en soit, nous apprenons toujours des autres et de nous. Entre la ferme écologique du Cambodge, les enfants du Népal, les veuves en Inde, les adultes en difficultés au Myanmar et l’hôtel en Inde, nous avons fait de riches découvertes.
Dans la ferme organique et au sein du centre de soin bouddhique, nous étions parmi d’autres volontaires étrangers. C’était très sympa de partager nos savoir-faire acquis sur le tas et d’évoquer nos ressentis sur l’expérience que l’on vivait ensemble. C’était un vrai échange et cela nous a permis de faire de belles rencontres.
Pour les autres volontariats, nous étions seulement tous les deux et totalement immergés dans la culture locale. Et c’est ce que nous recherchons pendant notre voyage. Bien sûr, le fait d’être tous les deux c’est rassurant.
De manière générale, dans chaque volontariat, il y a l’étape de l’adaptation, celle de trouver sa place au sein de la communauté et de savoir ce que l’on peut apporter.
Ce sont, sans hésiter, des moments forts de notre tour du monde que l’on racontera à notre retour.
Il est vrai que parfois, on s’imagine le volontariat et on se base sur les retours des autres voyageurs, alors que finalement on ne le vit pas de la même façon. Nous avons un peu moins bien vécu notre expérience au centre de Thabarwa au Myanmar. Nous étions séparés (respect de la tradition bouddhiste), il faisait très chaud et nous devions nous occuper de personnes malades alors que nous étions nous-mêmes malades. Nous dormions dans des endroits rudimentaires, souvent réveillés par les meutes de chiens qui s’affrontaient.
Étant éducateur spécialisé en France, j’ai pris conscience du fossé de prise en charge entre nos deux pays. Ici, nous faisions la toilette à des personnes dehors, à la chaîne. Les conditions d’hygiène étaient très limitées. Ces mêmes personnes dormaient sur des planches en bois. Et pourtant, beaucoup avaient le sourire et ne se plaignaient jamais. S’il y a une chose à retenir : ce que font ce centre de soin et les volontaires est exceptionnel. Ces personnes malades sont accueillies de manière gratuite et les infrastructures ne cessent d’être améliorées. Les activités proposées pour améliorer le quotidien des patients est remarquable. Quelle belle leçon de vie !
Notre conseil
On pense qu’il faut déjà réfléchir au domaine dans lequel on souhaite s’engager et pour quelles raisons on le fait. Si c’est pour réellement apprendre l’éco-construction par exemple, il faut bien se renseigner si cela est possible sur place. Également, on pense qu’une semaine est le minimum en volontariat afin de passer l’étape d’adaptation et de créer de vrais liens avec les personnes sur place. Et pour finir, lancez-vous, ce sera l’une de vos meilleures expériences de voyage !
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